Avoir une grosse voiture
Avoir un travail qui rapporte
Faire les taches ménagères
Vérifier les devoirs des enfants
Préparer des bons petits plats pour toute la famille
Sortir en boite de nuit
Trouver l'amour
Collectionner les conquêtes amoureuses
Avoir une aventure avec le voisin d'en face (mais faudrait que ça ne soit pas mr Garett il a genre 100 ans ce gars)
Être beau/belle à chaque moment de la journée
Aider ses voisins à ranger leurs courses
Se marier et avoir beaucoup d'enfants
Trouver un mari/une femme riche
Entretenir son jardin

Chapter One ✎ Everyone thinks of changing the world, but no one thinks of changing himself.


« Je m’en vais, pour de bon cette fois ! MERDE QUOI, tu m’entends ? JE-M’EN-VAIS, j’en ai marre ! »
« Je t’en pris, ne te gène pas. T’as qu’à laisser tes enfants ici aussi, on se demande qui s’en occupera »
« Si tu étais véritable père, c’est toi qui t’en occuperai ! Mais tu n’es même pas fichu de t’occuper de ta pauvre petite personne alors à quoi bon ! T’es qu’un gros con alcoolique ! »
« Je te défends de m… »
Un cri tonitruant avait saturé ce qui aurait été une menace digne d’un père de famille particulièrement violent, pourtant monsieur Hodge n'était pas comme ça. Mais parfois, les disputes éclataient sans vraiment de raison, juste parce que un des deux parents étaient fatigués, parce que la cuisine n'était pas rangé, parce que monsieur Hodge venait d'annoncer une nouvelle mission pour l'armée à son épouse. Ils s'aimaient mais ne savaient pas toujours se le montrer. Cappie était dans sa chambre, les larmes aux yeux, pourtant elle s’était promis de ne plus jamais pleurer dans ce genre de situation mais à 6 ans c'est dur de ne pas craquer quand ses parents se disputent comme ça. Elle se répétait qu’elle devait rester forte, elle avait l’impression d’être cette source de problèmes. La jeune fille de 6 ans soupira et ferma les yeux pour essayer d'atténuer les cris, les objets qui se brisaient en tombant sur le sol ou lancé contre les murs de la maison. Personne ne savait ce qui se passait dans la résidence des Blye-Hodge cette famille si parfaite et si heureuse en présence de la foule. Mais ne dit-on pas qu'il ne faut jamais se fier aux apparence? Chez cette famille c'est exactement ce qui se passe. Derrière les rideaux de la grande résidence se cache en réalité un véritable enfer dont tout le monde ignore. La jeune fille se précipita vers la porte de sa chambre et sortit en courant allant se réfugier dans la pièce en face. Il n'y avait personne, elle referma la porte et alla se cacher dans le placard. Lorsque ces parents se disputaient elle avait pris l'habitude de se réfugier dans la chambre de la personne qui la protégerait quoi qu'il arrive, la personne qui serait toujours là et qui lui avait fait la promesse. Son grand frère, Asher. « Arrêtez de crier », mais sa voie était tellement faible que personne ne pouvait l'entendre, c'était comme si se parler la réconforter un peu. Puis quelques minutes plus tard, elle entendit la porte de la chambre s'ouvrir et quelques secondes plus tard, une autre tête blonde la rejoignit dans le placard. « Encore dans le placard petite sœur », Cappie sourit à Elyssa, apparemment les deux sœurs Blye-Hodge avaient la même habitude. Ce placard était la pièce la plus sûre de la maison qu'elles avaient trouvé. Les cris se poursuivaient, puis on frappa à la porte, la jeune brune leva les yeux, le soulagement envahit tout d’un coup son cœur, un soulagement sans pareil, celui qu’elle éprouvait à chaque fois qu’elle le voyait arriver, Asher. Son jardin secret, tout ce qui faisait son bonheur.Il adressa un pâle sourire à ses sœurs, un de ceux qui les réconfortaient à chaque fois, et s’assit auprès d’elles, il les prit dans ses bras et resta ainsi durant quelques minutes. Cappie ne bougea pas pour autant. Il était son petit monde, il était la seule personne avec laquelle elle pouvait être elle même, elle était à présent avec les seules personnes qui connaissaient tout ce qui se passe dans sa vie. Les seules personnes avec qui elle se sent en sécurité. « Ça va pas durer, ils vont se réconcilier. Okay? tout va bien se passer.». Dans ces moments là, les deux sœurs préféraient rester calmes, muettes, il le savait bien, alors il continua tout simplement, cette fois-ci, un sourire aux lèvres. C'était souvent lui qui faisait la conversation, il parlait parfois des heures sans s'arrêtait, il continuait à débiter un nombre incalculable de bêtises juste pour obtenir un petit sourire de ses deux sœurs . Un simple et faible sourire lui suffisait. Asher en tant que grand frère ferait n'importe quoi pour Elyssa, même si les relations avec celle ci n'étaient pas toujours au beau fixe, et il ferait n'importe pour sa favorite comme il l'appelle. Cappie était sans doute celle qui lui ressemblait le plus, ils avaient tant de points de communs, que le rôle de protecteur était devenu naturel pour Asher.


"En 90 minutes, vous pouvez tondre la pelouse devant votre maison, vous pouvez vous teindre les cheveux, regarder le troisième quart temps d’une partie de hockey. En 90 minutes, vous pouvez cuisinez des scones ou allez vous faire soigner une dent chez le dentiste, où même faire une lessive pour une famille de cinq. 90 minutes c’est le temps que prend une vente de billets de concert de Green Day pour faire salle comble, c’est la durée de certaines séries. Vous pouvez aussi commander une pizza et vous la faire livrer. Vous pouvez lire une histoire à un enfant et faire une vidange à votre voiture. Vous pouvez marcher un kilomètre. En 90 minutes vous pouvez arrêter le monde de tourner ou vous pouvez en descendre. En 90 minutes vous pouvez avoir votre revanche. Vous pouvez faire tant de chose en 90 minutes, moi c’est le temps qu’il a fallu pour que je réalise que ma future carrière de danseuse qui n'avait jamais réellement commencer s'arrête. Comme en un claquement de doigt. Quand quelque chose commence on a généralement aucune idée de comment ça va finir. Sinon on ne le ferait pas. La maison que vous vouliez vendre, finalement devient votre foyer. Votre colocataire que vous n’avez pas vraiment choisit devient votre seule famille avec le temps. Et le coup d’un soir que vous étiez déterminée à oublier devient l’amour de votre vie. Nous passons notre vie à nous soucier de l’avenir mais on ne fait pas attention à notre présent. Peut être que si on y prêtait plus attention on pourrait voir des signes. J’aurais sans doute dû remarquer que quelque chose n’allait pas, qu’il n’était pas prêt, que ce n’était pas ce qu’il voulait au final. Je pense que c’est plus facile de vivre dans le mensonge, jusqu’à ce qu’on réalise ce qu’on a perdu, parce qu’il y a toujours un prix à payer. Le chanteur Serge Gainsbourg a dit une phrase dans une des chansons qui marquait exactement mon état d’esprit à ce moment là : j’aimerai que la terre s’arrête de tourner pour que je puisse en descendre. Si j’avais pu le faire je l’aurais fait. J’ai ressentie différentes émotions lorsque j'ai enfin compris que ma sœur était partie et ne reviendrait pas. La tristesse, la colère, j’ai sentie mes jambes flanchées, mon cœur s’est arrêter de battre et c’est cassé en mille morceaux. Comme quoi en 90 minutes tout peut basculer." La jeune blonde ferma son ordinateur et soupira. Elle se dirigea vers sa fenêtre qui était ouverte, on était en été et la légère brise rafraîchissait la pièce un peu et cela faisait du bien après la chaleur étouffante de la journée. Elle attrapa son Ipod sur la table de nuit et enjamba sa fenêtre pour s'assoir sur la pente du toit. Cappie aimait s'assoir là pour réfléchir, elle avait une vue imprenable sur le quartier, du moins sa rue, et elle pouvait observer sans être vue ou presque. Elle mit ses écouteurs et ferma les yeux un instant. Puis elle fixa son regard sur son allée, au fond d'elle, elle espérait que sa sœur allait arriver, avec un grand sourire et dire simplement "hey je suis de retour, bon y'a quoi à manger?", mais ça n'allait pas arriver. Elyssa était réellement partie, elle avait mis les voiles comme elle le disait si bien. Elle n'avait laissé aucune note, aucun message à personne même pas à sa meilleure amie. La famille Blye-Hodge venait de subir un choc, et chacun réagissait à sa manière. Cappie comme si elle était seule au monde et que personne ne pouvait l'atteindre, sa mère comme si sa fille allait rentrer d'un instant à l'autre, toujours à ranger ses affaires, faire son repas favoris, son père ne cessait de donner des coups de téléphone pour savoir si quelqu'un l'avait vu. Quant à Asher, lui allait noyer sa peine dans les bars de la ville même s'il prétendait ne pas être proche de Elyssa son départ, enfin sa fugue l'avait touché. Cappie dormit plusieurs nuits dans le lit de sa grande sœur, elle ne comprenait pas pourquoi elle avait ça, et pourquoi elle n'avait rien dit.


Chapter Two ✎ You've spent your whole life running and running, trying to catch up with something that has never been there for you. And all you've done is go farther and farther away from the precious love that's been waiting for you all the time.


Cappie descendit rapidement les escaliers, elle alla embrasser sa mère dans la cuisine, elle fit un petit au revoir à son frère bien trop pris dans son match de foot pour remarquer quoi que ce soit. La jeune fille attrapa sa veste et ses clefs avant de courir dans l’allée pour le rejoindre. Elle monta rapidement dans la voiture en embrassant Aidan. « Oh mon frère te déteste » « Cappie non. Ne me dit pas que tu lui as dit pour nous. Oh non je suis mort. Tu sais que tu viens de signer mon arrêt de mort là. » la jeune blonde sourit et changea la station de radio « je plaisante je lui ait rien dit. Enfin il sait pas que je sors avec toi. Il sait juste que je vois quelqu’un. » « Cappie pourquoi tu lui as dit ? Imagine si il te suit pour voir qui ce gars que tu vois. » Cappie fit une grimace « ah j’avais pas pensé à ça. Mais t’inquiète pas, il est devant son match et tu sais bien comment il est, en plus c’est les Patriots qui jouent alors aucun soucis. Tu m’amènes ou ? » Aidan sourit en regardant la jeune fille, il devait avouer qu’il n’avait jamais vu Cappie autrement que la petite sœur d'Asher, mais ce soir là tout à changé. « C’est vrai qu’il voulait vraiment venir me voir, enfin voir le gars avec qui tu sors, pour avoir une conversation d’homme à homme ? » Aidan se mit à rire en imaginant la scène. « Oui et je peux savoir ce qui a de si drôle monsieur Wellington ? » Aidan reprit son sérieux « Cappie, tu as vu ton frère ? il ne pourrait pas gagner le combat contre une souris » lui riait, Cappie le regardait sans vraiment comprendre. Elle n’avait jamais compris pourquoi les gars ramènent toujours tout à la force même entre potes comme ils le disent si bien.


Aujourd'hui c'est le bal de promo. Toutes lycéennes attend cette soirée avec impatience, les jeunes filles cherchent la robe parfaite qui les fera ressembler à une princesse le temps d'une soirée, elles essaient plusieurs coiffures avant de trouver la bonne. Elles espèrent que le plus beau garçon de l'école va leur demander d'être leur cavalière... Cappie a rêver du bal au moins une fois dans sa vie, même si elle clame haut et fort que cette tradition est stupide, mais aujourd'hui elle sait que ce rêve ne se réalisera pas. La jeune fille était en train de se préparer chez Aidan, mais rien n'allait. Il y avait un tas de robe sur le lit du jeune homme et aucune ne semblait faire tilt à Cappie. La jeune fille se regarda dans le miroir, elle avait pourtant sur elle sa robe préférée mais ce soir, elle ne l’aimait pas. Elle ne se trouvait…enfin pas assez. Aidan la regardait faire appuyer contre la porte
"Qu'est ce qui va pas?", Aidan l'entoura de ses bras, "J'aurais aimé que ce soit toi qui m'amène au bal. Et pas cet abrutit de Brody . Est ce que tu savais qu'amener une fille à McDonald au premier rendez vous est très classe selon lui? Stupide joueur de cette stupide équipe de football", Aidan sourit et embrassa sa copine dans le cou "Et bien c'est déjà plus que ce que j'ai jamais fait pour toi.", Cappie soupira "Est ce que tu es sûr que tu ne peux pas avoir une danse avec moi ce soir?", il prit la jeune blonde dans ses bras de façon à ce qu'elle soit face à lui "Tu sais très bien que je ne peux pas bébé." "Alors je crois que je vais devoir faire avec et ne pas danser avec toi et je vais devoir danser avec lui", elle fit une petite grimace "Tu transformes ça en une corvée, ne te gâche pas cette soirée okay? Profite, je passerais te prendre à minuit." "J'ai hâte", elle se sépara de le lui et alla chercher le serre-tête qu'elle allait porter ce soir, Aidan lui observait la jeune fille, il la trouvait ravissante dans sa robe beige "Oh au fait, tu diras à Brody que s'il te touche une seule fois, ton vieux petit copain viendra lui botter les fesses."
Même si la soirée n'était pas parfaite, la jeune Cappie s'est amusée mais elle n'a cessé de regarder sa montre, elle ne pouvait pas attendre minuit. Lorsque l'heure arriva, elle s'éclipsa rapidement pour aller attendre son prince dehors.



"Qu'est ce qu'on est entrain de faire? C’est juste que... je ne vois pas où cela va nous mener." "Alors c'est comme ça? Tu mets juste une fin à notre relation comme ça, juste parce qu'on nous a presque démasqués?", Aidan prit la jeune fille par les épaules "Cappie, je pourrais être arrêté si on se fait prendre. Et pense à ce que tout le monde va penser de nous si jamais cela vient à se savoir. Pense à ce que les gens vont penser de toi.", Cappie essaya de contrôler ses larmes, et puis cela lui était égal ce qu’on pouvait penser. Oui elle sortait avec un garçon plus âgé et alors, ce n’était pas non plus la fin du monde, et puis il ne la forçait en rien du tout. "Je m'en fiche pas mal de ce que pense les gens de moi. Je veux juste être avec toi.", "Ne rend pas cela encore plus dur que ça ne l'est. Pour une fois, je ne suis pas égoïste, je pense à ce qui est mieux pour toi. Tu mérites mieux...", la jeune fille l'interrompis et laissa éclater sa colère "Comme quoi Aidan? Qu'est ce que je pourrais avoir qui soit meilleur que toi?" "Je ne sais pas Cappie. Un gars qui pourrait t'inviter à dîner? Un gars qui pourra te gâter dans tous les sens possible." Cappie mit ses main sur les joues de Aidan "Mais je ne veux pas d'un « gars »...et je ne pense pas manquer des choses, ces choses là. Aidan je peux attendre pour tout ça." "Mais tu ne devrais pas avoir à attendre.", Cappie avait à présent les larmes aux yeux "S'il te plait ne fait pas ça, je t’aime. S'il te plait." "De quoi? Ne fait pas quoi?" "Ne me quitte pas je t'en supplie, je t'aime et dans quelques mois je ne serais plus une lycéenne.". Aidan s'excusa et partit, il ne voulait pas la faire souffrir mais...il ne pouvait pas rester avec elle, c'était trop dangereux. Et puis Devon n’était pas vraiment au courant et il ne voulait pas gâcher son amitié avec lui. "Cappie.. je… j’ai rencontré quelqu’un d’autre. Et… enfin tu n’aurais pas du croire que c’était sérieux entre nous. Tu n’es qu’une lycéenne Cappie. » La jeune fille n’en croyait pas ses oreilles, comment pouvait-il lui avoir mentit comme ça. Elle était tombée dans le panneau, pour se venger elle pourrait le dire à son frère, et Devon se ferait un plaisir de régler son compte à Aidan, mais elle n’allait pas lui donner ce plaisir. Après tout il l’a considéré déjà comme une enfant, alors elle n’allait pas aller demander de l’aide à son grand frère. La jeune blonde essuya ses larmes et le gifla avant de partir. La jeune fille alla chez sa meilleure amie, quoi de mieux que de se plaindre de lui et le traiter de tous les noms d’oiseaux en mangeant une glace.


Chapter Three ✎ Maybe who we are isn't so much about what we do, but rather what we're capable of when we least expect it

Les derniers jours de lycée sont comme les derniers jours d'une colonie de vacances. Un dangereux mélange d'euphorie et de fatigue envahit les esprits. Les moniteurs sont agités, on en a tous assez de la nourriture, on a tous impatience de prendre le bus et de rentrer à la maison. Et puis on se rend compte que quitter la colonie c'est se séparer, et il y a des personnes avec qui on voudrait rester pour toujours. Oh bien sûr on dit que l'on restera en contact, mais à force on se perd de vue. Cappie voulait partir de ce lycée au plus vite et pourtant elle y serait bien resté un an de plus. Aujourd'hui c'était un grand jour pour Cappie, elle allait prononcé son discours pour sa promotion, elle était honorée mais aussi stressée. Elle était plutôt à l'aise en public, mais là ce n'était pas pareil que de parler devant ses camarades sur tel ou tel sujet. Là c'était plus grand, plus important. Son discours allait conclure les quatre années de lycée, ses camarades allaient la juger, la regarder, ils allaient se rappeler toute leur vie si elle faisait une seule gaffe, minime soit-elle, elle n'avait pas droit à l'erreur. Elle avait sa toge bleue et son petit chapeau carré, typique des remises des diplômes, elle faisait les cent pas au bord de la scène, dans deux heures elle se retrouverait seule devant une grande foule. « Ne stresse pas Cappie, tu vas y arriver, tu es la meilleure. Tu es la capitaine des cheerleader tu peux tout faire.», la jeune lycéenne se retourne vers la voix familière, Asher se tenait là devant elle. Ce même Asher qui disait ne pas vouloir se "faire chier" à cette "remise des diplômes débiles" « Mais serait-ce monsieur-je-trouve-toutes-ces-traditions-stupides? Merci grand frère, je sais que je suis la meilleure» Cappie se mit à rire avec son frère, et elle alla s'assoir à côté de lui. Malgrè les années qui les séparaient aujourd'hui, ils restaient proches et encore plus qu'avant. Elle savait qu'elle pouvait compter sur lui. « Si tu avais été dans la même situation que moi, tu aurais moins rigolé je peux te le dire. Enfin en même temps c'était impossible que tu sois dans la même situation que moi, tu étais trop nul.» « Je n'étais pas un cerveau comparé à toi. Je n'ai pas eu le gêne de l'intelligence, tu as tout pris».

«Il y a deux ans, j'avais peur de vouloir quoi que ce soit. Je pensais que vouloir amenait à essayer et qu'essayer conduisait à l'échec. Mais maintenant, je ne peux m'empêcher d'en vouloir plus. Je veux m'envoler en première classe. Je veux voyager en Europe pour mon travail. Je veux être invitée à la maison blanche, je veux découvrir le monde. Je veux me surprendre moi même. Je veux être importante, être la meilleure personne possible. Je ne veux plus que ce soit les autres qui me définissent, mais moi même. Je veux gagner et qu'on soit content pour moi. Je veux perdre et m'en remettre, je ne veux pas avoir peur de l'inconnu. Je veux devenir quelqu'un de généreux au grand cœur comme les autres l'ont été pour moi. Je veux une vie intéressante et surprenante. Je ne pense pas forcément obtenir tout ça, je veux juste en avoir la possibilité. L'université est synonyme de possibilités. La possibilité que les choses changent. et j'ai hâte et vous?» Maintenant qu'elle avait fait son discours elle était soulagée. Elle affichait un grand sourire, elle vit son grand frère lever les pouces et Cappie lui tira la langue. Ça y'est elle allait rentrer à l'université, les choses allaient changer. Tout serait différent du lycée. Le reste de la soirée se passa très bien, les terminales avaient organisés une soirée dans le gymnase du lycée, et ils avaient même laissé passer les plus jeunes. Ce soir tout le monde ferait la fête ensemble. Cappie & Jules, sa meilleure amie, avaient quitter la fête ensembles, il était assez tard et Cappie n'avait qu'une seule envie c'était de se retrouver sous sa couette. Elles avaient donc passer une bonne petite soirée, et il se faisait quelques peu tard quand Cappie essayait tant bien que mal de rejoindre les bras de Morphée. Sauf qu'elle fut quelque peu interrompue par son adorable meilleure amie, qu'elle aurait bien voulu assommer à ce moment là, comme à son habitude passer une certaine tranche d'heure n'arrivait plus à dormir et se trouvait dans l'obligation de poser des questions inutiles. Et dieu sait qu'elle en avait un stock de questions inutiles. Elle était sans gêne cette fille et pour cause elle avait finit par se réveiller et par conséquent troubler le sommeil de Cappie, qui soyons honnête est sacré pour elle. Comme à chaque fois qu'on la réveillait "de force" se mettait en rogne et avait une humeur de chien jusqu'à ce qu'elle puisse retourner se coucher. Oui Cappie était désagréable c'était un fait incontestable. Le pire dans toute cette histoire c'était que la question de Jules concernait Aidan. Enfin même si elle l'avait réveillé , elle était bien obliger de l'excuser car c'était et ça resterait sa petite Jules chérie par conséquent elle avait tout les droits c'était la règle. Enfin plus ou moins.
« Cappie tu dors?», on vous l'avait dit questions idiotes, et comme l'expression le dit si bien question idiote, réponse idiote «Non Jules je fais un tennis là. Bien évidemment que je dormais, et tu as remarqué que je le met au passé le verbe hein??!!! » «C'est bon calme-toi. Il fallait juste que je te demande un truc.» «Okay mais dépêche on pas toute la nuit, j'aimerai dormir, et en plus j'ai mal au crâne.» «Ouh qu'est-ce que tu peux être chiante. Bon voilà. Je me demandais. Il se passe un truc entre toi et....Aidan?», alors là pour être réveiller Cappie ne pouvait pas l'être plus. Mais d'où sort cette question? Aidan & Cappie. Pff quelle idée. Cappie n'avait jamais avoué son histoire interdite avec le meilleur ami de son frère, même pas à Jules, ce qui d'ailleurs avait était difficile à cacher pendant un an et demi mais elle y était parvenue avec brio. «QUOI? POUR L'AMOUR DE DIEU NON. POURQUOI?», Jules se tourna vers son amie et posa sa tête sur son bras, «Depuis quand tu crois en dieu toi?»
Cappie lui donna un regard noir, ce dont elle avait le secret dans ces moments là. «Non pour savoir. Je m'informe juste.», Cappie ne pouvait pas poser la question «Ne me dis pas que tu vas te le faire quand même? et puis d'abord c'est hors de question, c'est un pote à mon frère, il est plus âgé alors il est hors limite. C'est comme le prof de math HORS LIMITE choupette et tu le sais.», Jules se mit à rire en repensant à son attirance pour MR Matthews , Cappie soupira «Désespérant Jules, désespérant. Bonne nuit.» la jeune blonde lui tourna le dos et essaya de chasser l'image choquante qu'elle avait dans la tête Jules & Aidan ensemble la bonne blague. «Bonne nuit ma Cappichou.». Personne ne savait qu'ils avaient rompus et c'était encore un sujet tabou pour Cappie.

Aujourd'hui est un jour ensoleillé mais triste pour les filles. Cappie partait aujourd'hui pour l'université. Nous devons tous grandir un jour, et ce jour là était arrivée à la porte de Cappie. Elle allait pouvoir voler de ses propres ailes. Mais quelque chose l'empêchait de savourer ce moment pleinement, elle ne voulait pas quitter sa meilleure amie, qui allait partir vers une autre université à l'autre bout du pays, Elle était triste de quitter Jules, de ne pouvoir la voir que pour les fêtes de noël. Grandir signifie une chose : indépendance. Tout le monde souhaite l'être à un moment, parfois on va utiliser les autres personnes pour y arriver. Parfois on le trouve en nous, sans qu'on l'attende vraiment. Et parfois notre indépendance vient en sacrifiant quelque chose. Et ce prix là peut être très élevé. Mais nous ne devons jamais abandonner. Cappie doit sacrifier sa meilleure amie dans un sens, elle doit partir de son côté et Jules allait faire de même. La jeune blonde était allongée sur son lit, elle regardait le plafond tout en écoutant Kings of Leon. Elle ferma les yeux un instant, juste pour profiter de ce dernier moment dans la maison de son enfance. Harvard est très loin de Woodsboro, 2558 km sépare les deux villes. Elle se tourna sur le côté pour se reposer, elle n'entendit pas Jules rentrer dans la chambre, cette dernière se coucha à côté de Cappie, elle lui piqua un écouteur et lui sourit juste. Elles restèrent là toute les deux pendants deux heures, sans rien dire.
«Je dois y aller, le taxi m'attend..», Cappie tenait son sac dans la main, et regardait le taxi en bas de l'allée. «Amuse toi bien. Pas trop de bêtise et tu vas me manquer, mais on s'appelle okay?» , Cappie acquiesça et pris Jules dans ses bras. Elles s'étaient promis qu'aucune d'elle ne pleurerait aujourd'hui. Cappie monta dans le taxi et fit un dernier signe à Jules. C'était officiel elle devenait une étudiante indépendante.


Chapter Four ✎ Life throws some curveballs at you and you go where it takes you

Anecdote arrivée à l'université


Cappie était allongée sur son lit avec un magasine de mode dans les mains. Il fallait qu'elle trouve une idée de tenue année 60 pour la soirée des ZBZ, elle espérait trouver de l'inspiration dans le nouveau vogue. Après avoir feuilleter tout le magasine elle n'était pas plus avancée, elle soupira et posa le magasine sur la table de nuit. Tout d'un coup la porte s'ouvrit et elle vit apparaitre sa meilleure amie qui n'avait pas l'air dans son assiette. Hey Bailee qu'est ce qui t'arrive?, la jeune brune approcha de son lit et se laissa tomber sur celui-ci. Cappie se leva et alla s'assoir près d'elle Tous les hommes sont des abrutis, des crétins....je vais devenir lesbienne je crois. Cappie eut un petit sourire, elle savait déjà de quoi il s'agissait. Elle voulait redonner le sourire à son amie alors elle tenta un peu d'humour Moi qui pensait t'amener draguer les beaux garçons de la soirée, il va falloir que je revoie mes plans. Par contre j'espère que tu connais un bar gay parce que perso j'en connais pas. , Bailee esquissa un petit sourire et continua Je lui ait dit « je t'aime » et là il est devenu pâle comme un linge et m'a répondu « merci » ! Non mais comment ça il me dit merci ? A quoi ça rime ? On dit « merci de m'avoir fait un sandwich au poulet » oui encore « merci de m'offrir un café » mais pas merci quand on dit je t'aime... la jeune étudiante c'était levée et n'arrêtait pas de faire les 100 pas devant le lit, Cappie se dit qu'il était vraiment con, oui elle ne pouvait pas dire autre chose, non mais c'est vrai qu'elle personne pourrait répondre merci à une telle déclaration hein? Par moment Cappie se disait que les mecs de l'université étaient les mêmes qu'au lycée à deux ou trois exceptions prêt.
Non mais franchement répondre « merci » à un « je t'aime » ça à l'air de quoi ? Il a commencé à bafouiller comme un gamin, à prétendre qu'il devait partir parce qu'il devait se lever tôt pour son boulot demain.... Et là j'ai compris quelle erreur que je venais de commettre. Une énorme erreur. Une grossière erreur. Alors j'ai dit « je t'aime comme un ami, bien sûr. Tu es mon meilleur ami » mais quelle idiote. Enfin résultat je suis sûre à 100% qu'il ne m'aime pas., Cappie se leva et alla poser ses mains sur les épaules de Bailee Allez ma bichette te prend plus la tête, tu es dans une université rempli de beaux mâles alors profite de la vie. Écoute ce soir on va lui faire regretter son comportement puéril., même si Bailee n'avait pas la tête à faire la fête, elle accepta quand même. Elle ne pouvait pas laisser sa meilleure amie seule et puis comme l'a si bien dit Cappie "se morfondre toute seule ne résoudra pas le problème". Les deux amies parlèrent de tout et de rien mais surtout de Caleb en se préparant. La soirée se passa assez bien, sans incidents majeurs ce qui était une très bonne chose. Vers deux heures du matin, Bailee & Cappie quittèrent la soirée pour rentrer à la maison de la sororité. Et Bailee avait pas mal bu, elle avait essayer de noyer son chagrin dans la vodka, ce qui avait visiblement marché un instant mais en voyant la voiture de Caleb toute l'histoire revint au galop dans l'esprit de la jeune étudiante. Oh regarde Cap' c'est la voiture de Nolan, Cappie la tenait par le bras et essaya de l'entrainer dans une autre direction mais Bailee en avait décidé autrement Ah oui, allez on rentre je tiens plus sur mes pieds là. Et je commence à apercevoir Brad Pitt là alors je crois que c'est le moment d'aller dormir Non non non, aller vient on va s'amuser, enfin je vais me venger de cet abrutit., Cappie leva les yeux au ciel et soupira Bailee non tu vas le regretter demain, et de toute manière vous allez vous réconcilier alors viens. Il est vrai que le couple Bailee & Caleb se disputait souvent et se réconcilier souvent aussi. Même si Cappie voulait y croire, elle se disait que cette dispute était différente, Bailee lui avait avoué ses sentiments, elle s'était mise à nue et lui? il avait pris peur comme un petit garçon. Malgré le fait que Cappie essaie d'attirer son attention ailleurs, Bailee partie dans la direction opposée de celle de son amie, du coup Cappie soupira mais la suivit, elle ne voulait pas laisser seule alors qu'elle avait autant bu. La jeune brune s'avança vers la belle voiture de sport de son petit ami et avec sa bague elle raya le capot tout en riant. C'est la chose la plus stupide que tu es faîte. Encore taguer la porte de sa chamber c'était assez drôle là c'est vraiment abuser., Bailee regarda son amie avec un sourire Tu sais qu'il tient plus à cette stupide voiture qu'à moi hein? comment on peut tenir plus à une voiture qu'a sa petite amie?? Il était énervé quand il t'as dit ça, B. tu sais très bien qu'il t'aime mais le problème c'est que votre relation n'a pas l'air de fonctionner. elle lui fit un faible sourire, Cappie était vraiment triste pour son amie, puisqu'elle voyait bien que bien que Bailee dise le contraire elle tenait beaucoup à Caleb Je le déteste, il a couché avec cette garce, il va me le payer, Cappie avait aussi quelque peu oublier cet épisode d'infidélité
Couche avec le président de sa confrérie ou son meilleur pote pour te venger alors mais ne touche pas à la voiture. Mais Bailee ne l'écoutait pas du tout, elle tituba jusqu'au phare arrière droit et donna un coup de talon aiguille. Ce qui eut pour effet de faire exploser le plastique protégeant la lumière du phare. ouppssss c'est malin, je te jure que si on se fait arrêter je mets tout sur ton dos. Hors de question que je passe une nuit de plus au commissariat. Finalement Bailee s'effondra en pleur et s'appuya contre la portière de la voiture, Cappie la prit dans ses bras, c'était tout le temps la même chose, sauf que depuis quelques temps, pour noyer son chagrin Bailee buvait et avait laissé tomber la glace au chocolat. Tu as simplement trop bu ou vous avez vraiment rompu pour de bon?
J'ai pas envie d'en parler. . Les deux jeunes filles rentrèrent en taxi à leur maison et s'endormirent dès qu'elles s'allongèrent sur le lit. Le lendemain matin était dur pour les deux amies. C'est à ce moment là que Bailee s'est rendu compte qu'elle avait probablement perdu Caleb pour de bon cette fois.




Chapter Five ✎ Something still exists as long as there's someone around to remember it


La jeune blonde entendit son téléphone sonner dans son sac, bien entendu son portable était au fond du sac et pratiquement inaccessible avec ses bras chargés de sacs. Après quelques secondes de lutte, elle arriva a décrocher, elle bloqua son téléphone entre son épaule et sa joue. Bailee ça va? j’ai une question est ce…. Mais à ce moment là le portable de la jeune blonde glissa et tomba dans un de ses sacs, elle le rattrapa et reporta le petit objet à son oreille. Cappie t'es toujours là??? oui désolée…mon téléphone à glisser, j’ai les joues moites avec la chaleur, enfin bref qu’est ce que je disais ?? Ah oui, tu l’aimes, il t’aime, appelle le., heureusement que Cappie savait de quoi il pouvait s'agir, Bailee avait déjà évoquer ce garçon dans leurs conversations précédente alors Cappie se doutait que cet appel le concerné. Dois je te rappeler qu’il m’a posé un lapin hier ?? Rien à voir, il t’a fait attendre longtemps et il a appelé pour annuler, et en plus il l’a fait avec une bonne intention, t’épargner ses drames familiaux…ce qui est une autre preuve qu’il t’aime., Cappie essaya héler un taxi mais rien à faire et l’appeler ne ferais pas de moi la fille la plus désespérée de tout Cambridge?, ah Cappie n'avait pas penser à ça effectivement. La jeune blonde n'avait jamais était douée pour les relations amoureuses. ça pourrait, en fait si. Mais de façon romantique tu vois. Mais pourquoi tu me demandes conseils à moi? dois je te rappeler que je suis une quiche en relation amoureuse. La seule relation romantique que je vis en ce moment, c'est l'histoire entre Dc Mamour et Meredith., Cappie entendit soupirer à l'autre bout du fil qu’est ce que cloche chez moi ?? D’habitude je suis pas cette fille pleurnicharde « je devrais l’appeler ?? »… non tu es Bailee Chambers…la fille qui « je fais ce que je veux » alors si tu veux l’appeler appelle le. Cappie ne savait pas si elle avait était convaincante ou non mais elle avait fait ce qu'elle a pu. Elle s'excusa auprès de son amie, mais elle venait d'arriver au journal de Woodsboro, et elle devait raccrocher. Cappie travaillait ici en parallèle de ces études de journalisme, elle répondait au courrier du cœur et tentait d'aider les personnes en détresse. Pourtant elle n'était pas des plus douée dans les relations amoureuses, mais avec tous les films et séries elle commençait à avoir l'habitude et elle savait quoi dire la plupart du temps. Cappie salua ses collègues et alla a son petit bureau près de la fenêtre, elle avait un tas d'enveloppe sur le bureau, elle soupira en voyant tout ça et finit son café. Elle alluma son ordinateur et commença a taper l'introduction de son sujet pour cette semaine qu'elle devait envoyer à sa rédactrice en chef.

Citation :

De: Cappie
A: Laurel Simmons
Sujet: Intro courrier du coeur de la semaine du 15

Ne nous voilons pas la face, nous avons changé. Nous avons tous changé. Quelque part entre la fin du lycée et de début de l'université. Nous sommes tous allés dans des directions différentes, nous avons suivit notre voie. Certains ont eut le cœur brisé et certains ont foutu en l'air des amitiés. De nouveaux amours ont vu le jours ou certain ont recommencé une relation laissé en arrière. Et de nouvelles personnes sont entrées dans notre vie. Nous ne trainons plus avec notre cercle habituel d'amis, et pourtant on pensait que notre amitié durerait toujours. Nous ne parlons plus de longues heures à propos de tout et de rien. Nous avons tous changé. Certains pour être meilleur et d'autre pour être pire. Au fond nous avons tous grandit.
J'ai toujours dit que je serais plus heureuse seule. J'aurais mon travail, mes amis. Mais quelqu'un dans votre vie, tout le temps ? Ça fait plus de problèmes qu'autres choses. Apparemment je m'en suis remise et j'ai dû changé d'avis en cours de route. Il y a une raison pour laquelle je dis toujours que je serais mieux seule. Ce n'est pas parce que je pense être mieux seule, c'est parce que je pense que si j'aime quelqu'un, et que ça foire, je ne le supporterais pas. C'est plus simple d'être seule. Car si vous apprenez que vous avez besoin d'amour, mais que vous n'en avez plus ensuite... ? Si vous aimiez, et que vous en aviez besoin ? Si vous construisiez votre futur autour, et qu'ensuite ça foirait ? Vous pourriez survivre à tant de peine ? Perdre l'amour c'est comme une hémorragie. C'est comme mourir. La seule différence... C'est que la mort a une fin. Mais ça ? C'est pour toujours...