CAPPIE & ELYSSA ✄ « Comment résoudre des problèmes lorsqu'on ne se souvient de rien ? »

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C'était comme un rêve. Les nuages flottaient autour de moi ; des oiseaux se posaient sur mon épaule avant de s'envoler. Leur cui-cui résonnait comme une douce mélodie à mes oreilles. Je me laissai emporter par les sons aigus qui sortaient de leur bec et m'emmenaient vers des contrées lointaines. Des lieux où la joie de vivre respirait, où le mot problème n'avait même pas été inventé, où le moindre haussement de voix n'existait pas. Des lieux de sérénité et de paix. Le paradis.
Pourtant, depuis quelques temps, ma vision semblait s'altérer. Tout devenait plus noir, plus démoniaque, plus irréel encore. Les blanches colombes n'étaient plus que des noirs corbeaux, les nuages aussi pur que la neige ne ressemblaient plus qu'à un brouillard noirâtre de décembre. Ma vision se troublait, mes pensées s'altéraient. Je perdais le rythme de mes pas, ma respiration s'accélérait tandis que la peur me gagnait. Que se passait-il ? Où allait donc mon paradis dans lequel je me sentais si bien ? Qu'en était-il de tous ces repères que je m'étais construits depuis... ? Depuis combien de temps d'ailleurs étais-je dans ce monde irréel ?
Le souffle court, je me mis à courir pour tenter d'échapper à ces corbeaux qui semblaient vouloir m'attaquer. Je sentais des battements d'ailes dans mon dos et des coups de becs m'entailler le dos. La douleur commençait à s'immiscer partout dans mon corps à une vitesse vertigineuse. Je la sentais dans toutes les parcelles de mon corps. C'était comme un feu qui me brûlait de l'intérieur. Je voulus hurler mais aucun son ne s'échappa de mes lèvres. Je m'écroulai sur le sol mais je ne sentis pas cette impression de tomber. Pourtant, j'étais les genoux en sol, les mains sur le ventre à me tordre de douleur.
Pourquoi le temps passait-il si différemment ici ? Pourquoi avais-je cette douleur aussi forte dans tout mon corps ? « Elyssa réveille-toi je t'en prie. Je t'aime plus que tout. » Une voix résonna à l'intérieur de ma tête. Une voix d'homme à la fois douce et rauque. J'avais l'impression de l'avoir déjà entendue quelque part mais où ? Dans quels circonstances ? A qui appartenait-elle ?
Je n'eus pas le loisir de continuer à y réfléchir tandis qu'un nouveau spasme me secouait de l'intérieur. Ma vision se fit de plus en plus noire et je ne vis bientôt plus rien, n'entendis plus rien. Plus de nuages, plus de brouillard. Plus de colombes, plus de corbeaux. Juste... Un immense trou noir.
Et là, mes yeux s'ouvrirent.

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❝ When you love someone you let them take care of you ❞

Cappie se souvient que lorsqu'elle était enfant, un de ses jeux favoris était de marcher sur le bord du trottoir, le plus fin possible et de ne pas tomber. Un peu comme un funambule. Évidemment, il lui semblait à chaque fois qu'elle réalisait un grand exploit et que les gens autour d'elle allaient l'applaudir parce qu'elle avait pris des risques énormes - ce qui n'arrivait jamais, parce que soyons honnête ce n'était qu'un trottoir et certaines personnes devaient vouloir la voir tomber juste pour rire. Ce n'est que des années après qu'elle a réalisé qu'il n'y avait rien de dangereux ni d'exceptionnel là dedans. Tous les enfants de son âge le faisait. Encore à l'instant, elle pouvait apercevoir une petite brune se sentir pousser des ailes et vaciller sur ce bout de trottoir comme elle l'avait fait des années avant. Elle sourit et enfouit ses mains dans les poches de sa veste, on était au début de l'automne et les matinées étaient assez fraîches. Le jeune blonde marchait dans les rues de Woodsboro, elle savait qu'elle devait aller la voir mais elle ne savait pas si c'était une bonne idée. Elyssa était sa sœur, bien qu'elle soit partie sans laisser de mots, sans donner de nouvelles, elle était encore sa sœur et toutes ses erreurs ne pouvaient rien y changer. Cappie lui en voulait, elle lui en voulait tellement de l'avoir abandonné comme ça, Elyssa n'avait même pas pris le peine de revenir lors de l'enterrement de leur père et ça c'était inacceptable pour la cadette de la famille.
Cappie avait toujours cru au fond d'elle qu'ils étaient la famille parfaite, elle aimait se vanter de sa famille aux autres, mais aujourd'hui elle préfère éviter tout simplement le sujet. Comment dire que sa grande sœur est partie pour on ne sait qu'elle raison et aujourd'hui elle revient sans crier gare. Comment expliquer que sa mère, une femme respectée de tous, forte, indépendante et ayant un avis très critique ait finalement rejoint une secte. Son père? un sujet tabou pour Cappie, elle ne s'est toujours pas remis de sa mort et en veut à la planète entière et pourtant elle en a fait voir de toute les couleurs à son père quand elle était ado.

La jeune étudiante se dirigea vers l'hôpital, depuis quelques jours elle y allée tous les matins, les infirmières lui demandaient si elles devaient laissé un message si Elyssa se réveillé mais Cappie refuser qu'on sache qu'elle était venue. Elle lui en voulait, mais elle l'aimait tout de même. Elle était vexée et blessée mais elle ne voulait pas l’avouer. Elle était assise sur la chaise à côté du lit d'Elyssa, elle ne bougeait pas, rien. Cappie la regardait sans pouvoir détacher ses yeux de sa grande sœur. Puis soudain, Elyssa ouvrir les yeux, Cappie eut un mouvement de recul sur sa chaise, elle la regardait et regardait autour d'elle. Est ce qu'elle devait appeler les infirmières? un docteur? Elle ne bougeait pas, elle ne le pouvait pas. Même si elle espérait qu'elle ouvre les yeux, elle ne savait pas quoi faire maintenant que c'était fait. « Elyssa » fut les mot qui sortie de la bouche de Cappie.

CAPPIE & ELYSSA ✄ « Comment résoudre des problèmes lorsqu'on ne se souvient de rien ? »

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La lumière m'aveuglait. C'était comme si je ne l'avais plus vu depuis des jours et des jours mais je fus incapable de me souvenir justement quand je l'avais vue pour la dernière fois. Était-ce hier ? Ou bien il y a des mois ? Elle était blanche et aveuglante et mes yeux se refermèrent sous sa pression. Je ne parvins pas à les garder ouverts avant quelques secondes et des larmes se formaient au creux de mes yeux. Des larmes dues à la lumière vive.
Était-ce vraiment que cela ? J'avais comme une envie de pleurer mais je ne savais pas pourquoi. Peut-être était-ce une douleur que je refoulais. Mais quelle douleur ? Où étais-je d'ailleurs ? J'entendais un bip bip régulier, une respiration, des gens qui parlaient, des ordres qui étaient donnés, un engin, certainement un chariot, qui roulait. Je parvins à garder les yeux ouverts un peu plus longtemps tandis qu'un murmure, presque un souffle, retentit à peine dans la pièce. « Elyssa. » Qui était là ? Et qui était donc cette Elyssa ?
Mes yeux ayant commencé à s'accoutumer à la lumière, je tournai le regard vers une jeune femme assise dans un siège près de l'entrée. Elle me regardait comme si elle voyait un fantôme et je compris qu'elle s'était adressé à moi. Pourtant, je ne me reconnaissais pas dans cet appel, comme si elle avait parlé à une toute autre personne qu'à moi. Ses yeux me fixaient et je fus incapable de détourner le regard. Je ne savais pas qui elle était et mon esprit s'embrouillait. Je tournai alors la tête vers la table de chevet, sur laquelle j'aperçus une carafe d'eau.
« Eau...Be... Besoin. D'eau. » Ma gorge était si sèche que les mots sortaient avec difficulté. Ils n'avaient certainement pas du être très clairs étant donnés que mes cordes vocales ne semblaient pas avoir été utilisées depuis un moment. Tentant alors de faire comprendre les choses par un autre moyen, je déplaçai légèrement mon bras droit de quelques centimètres, soulevai la main et tentai de pointer le doigt vers la carafe. Mais même pour une chose aussi élémentaire que celle-là, je n'en avais pas la force.
Impuissante, je me sentais des plus inutiles, incapable d'attraper ne serait-ce qu'une petite carafe. Visiblement, j'étais dans un hôpital mais rien ne me disait ce que j'y faisais. Rien ne me disait non plus qui était cette jeune femme blonde en face de moi ni pourquoi elle m'appelait Elyssa. Et rien non plus ne me renseignait sur le fait qu'elle semblait me reconnaître mais que je ne l'avais jamais vue de ma vie. J'étais totalement perdue et déboussolée.

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❝ When you love someone you let them take care of you ❞

Lorsque sa sœur ouvrit les yeux, Cappie eut envie de fuir. Elle ne voulait pas qu'on sache qu'elle tenait encore à elle, en fait Cappie voulait faire payer à sa sœur sa fuite. Elle voulait lui en vouloir un bon moment. Depuis qu'Elyssa était partie de la maison, la cadette n'avait jamais cessée de lui en vouloir, de vouloir lui payer cet abandon et en même elle espérait très fort que sa grande sœur revienne un jour. Ces sentiments contradictoire que Cappie ressentait la laisser un peu dans le flou. Elle ne savait plus comment elle devait réagir. Rien n'avait débuté que tout semblait déjà fini. Il aurait été juste de dire que cela résumait assez bien la façon dont Cappie voyait les choses en ce moment. Cappie ne bougeait pas, elle était comme tétaniser par se réveil brutal, enfin façon de parler. Sa sœur demanda de l'eau, Cappie se leva rapidement et attrapa un verre d'eau sur la table derrière elle. Elle tendit le verre à Elyssa et ne put s'empêcher d'afficher un petit sourire. Soulagée qu'elle se réveille enfin, mais cela ne voulait pas dire que tout était oublié. Non pas encore. « Elyssa, est ce que tu as besoin d'autre chose?. » Elle aurait voulu la prendre dans ses bras; lui ô combien elle était heureuse qu'elle ouvre les yeux mais Cappie voulait montrer une certaine retenue. Elle sentait que sa sœur avait peur ou quelque chose comme ça. « Est ce que tu sais ou tu es? » , elle savait qu'elle devrait appeler une infirmière de suite mais elle voulait s'assurer qu'Elyssa allait bien.
La vie est une série de moments : petits et grands, joyeux et tragiques. Ce sont ces moments qui donnent forme à nos vies et du sens ; qui nous appellent à examiner le chemin que nous avons pris et ce que l'avenir réserve. Dans la famille Blye-Hodge rien n'a jamais était rose, même si tous les membres de cette famille faisaient tout pour que les apparences soient parfaites, rien ne l'était dans leur vie. « Je vais chercher une infirmière d'accord.» Cappie fit un sourire à sa soeur et sortie de la chambre, elle s'arrêta une minute devant la porte et pris une grande respiration. Dès l'instant où l'on vient au monde, on éprouve des sentiments. La douleur, la joie, la peur, la colère... Et on apprend à cacher ceux qui nous effraient. D'abord aux autres, ensuite à nous-mêmes. On refoule nos sentiments les plus profonds, sans jamais se demander ce qui arriverait si on s'autorisait à les écouter, les exprimer, et les partager. Cappie se remit les cheveux en place, essuya une larme au coin de ses yeux et partie en direction du bureau des infirmières pour signaler que sa sœur était réveillée. Un visage impassible, un visage où rien ne parait voilà ce qu'exprimait Cappie à ce moment précis. Une infirmière prévint le médecin et ils rentrèrent tous les deux dans la chambre d'Elyssa, Cappie les suivit tout en écrivant un message à son frère pour la prévenir qu'elle était réveillée. Elle resta appuyé sur le pas de la porte le temps que le médecin et l'infirmière examinait Elyssa. Elle ne savait pas si elle devait envoyé un message à Jayson ou pas. Puis elle rangea son téléphone dans sa poche et se promit de lui envoyer plus tard quand elle en saurait plus sur l'état de sa grande sœur.

CAPPIE & ELYSSA ✄ « Comment résoudre des problèmes lorsqu'on ne se souvient de rien ? »

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Ma tête me faisait mal et j'avais comme un bourdonnement dans les oreilles. Mais peut-être était-ce tout simplement normal avec l'épreuve que je venais de vivre. La jeune blonde me regardait toujours comme si elle voyait un fantôme ou que je revenais d'entre les morts. Je percevais aussi autre chose que je ne parvenais pas à identifier. Une sorte de malaise à peine perceptible mais qui semblait pourtant peser à travers toute la pièce.
Elle finit par sortir de sa torpeur, se lever et me servir à verre d'eau. D'une main tremblante, je l'attrapai avant de le porter à mes lèvres. N'étant pas encore sûre de mes mouvements, je renversai de l'eau un peu partout et je sentis un filet d'eau couler le long de mon cou. Je l'essuyai du revers de la main. « Elyssa, est ce que tu as besoin d'autre chose ? » Je regardai son visage inquiet, sa façon de détourner le regard d'une façon imperceptible. Elyssa... C'était la deuxième fois qu'elle employait ce prénom en s'adressant à moi. Cela voulait-il dire que c'était MON prénom ? Que je connaissais cette fille et qu'elle me connaissait ? Que nous étions intimement liées au point qu'elle se trouvât ici, dans cette pièce aveuglante et blanche ?
Incapable de parler et de soutenir son regard plus longtemps, je me contentai de secouer la tête avant de porter mon regard sur mon verre. Mais lorsqu'elle me posa une nouvelle question, je ne pus échapper plus longtemps à son regard. « Est ce que tu sais ou tu es ? » Je regardai autour de moi, comme pour être certaine qu'effectivement je le savais. Et ma première impression était la bonne. Il n'y avait pas de doute, les machines en attestaient de même que les ombres en blouse bleue que je voyais passer à travers la vitre transparente qui devait certainement donner dans le couloir.
« Dans un hôpital je crois, » m'entendis-je lui répondre. « Du moins... C'est ce que je crois. » Je n'en étais même plus certaine. Je n'étais plus certaine de rien. La jeune blonde ne semblait pas rassurée, comme s'il y avait quelque chose de très grave. Mais pour que je me trouvasse ici, c'était qu'il devait effectivement s'être passé quelque chose de grave. Mais quoi ? Pourquoi n'arrivais-je pas à me rappeler ?! Essayer de m'en souvenir me donnait mal à la tête et je préférai arrêter de le faire pour le moment. Autant économiser les quelques forces qui me restaient.
« Je vais chercher une infirmière d'accord. » Avec un sourire elle s'éclipsa, me laissant seule avec mes réflexions. Fixant le mur, j'entendis à peine l'infirmière et le médecin rentrer. Ce n'est que lorsque celui-ci commença à me parler que je remarquai sa présence. « Alors Mademoiselle Blye-Hodge enfin réveillée ! Vous nous avez fait peur vous savez. » Ne sachant que répondre à sa remarque, je me contentai de lui offrir un sourire gêné. Il me sourit à son tour. « Dites-moi, vous paraissez effrayée. Que se passe-t-il ? » Voyant que je ne répondais toujours pas, il commença à me faire une série de petits tests pour m'examiner. Je remarquai alors que la jeune blonde était appuyée contre la porte et qu'elle regardait son portable. Je reportai mon attention sur le médecin. « Je ne vois rien d'anormal. Je vais tenter une dernière chose. Dites-moi, comment vous appelez-vous ? » La question pouvait paraître simple et anodine mais en vérité, elle ne l'était pas. Je tentai de me rappeler le prénom que j'avais entendu précédemment et le répétait avec une légère hésitation. « Eum... Elyssa. » Le médecin avait du comprendre que quelque chose n'allait pas. Il lança un regard discret à l'infirmière mais il ne m'échappa pas. J'avais peur de ce qu'il allait me dire.

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❝ When you love someone you let them take care of you ❞

Elle aurait souhaité que la terre s'ouvre sous ses pieds pour l'engloutir toute entière, juste pour ne plus avoir à ressentir toute cette peine qui la dévorait. Rien de ce qu'elle pouvait se dire n'était suffisant pour apaiser le tremblement de ses mains, ou effacer cette faiblesse maladive qu'elle ressentait. Les idées peu claires, elle ne parvenait toujours pas à comprendre comment sa vie a pu basculer, changer aussi rapidement. Ni comment son bonheur s'était transformé en un véritable enfer. Elle se sentait égoïste de penser à elle à ce moment là, après tout c'était sa grande soeur qui était allongée dans ce lit d'hôpital après un terrible accident. Cappie se sentait inutile ici. Elle ne savait pas quoi dire, elle ne savait pas quoi faire pour aider sa soeur. La retalion fraternelle des soeurs n'avait jamais été au beau fixe, mais en grandissant leurs parents espéraient que cela change mais au lieu de ça leur relation s'est empiré. Le fait qu'Elyssa mette les voiles comme elle l'a fait n'avait rien arrangé certes, mais aujourd'hui en voyant sa soeur comme ça Cappie se dit que tout ça était bien ridicule. Parce que oui elle lui en voulait, oui elle aurait voulu partir en courant mais au fond elle aimait Elyssa. Elle ne voulait qu'une chose: qu'elle aille bien. Le médecin fit une drôle de tête lorsqu'Elyssa hésita pour lui dire son prénom, puis il tourna son regard vers Cappie qui n'avait pas bouger depuis que tout le staff de l'hôpital était entré dans la chambre. Elle avait le regard dans le vide, trop de chose se bousculaient dans son esprit. Elle était perdue et pour la première fois, elle ne savait pas quoi faire. Le docteur Bushnell lui fit signe de sortir dans le couloir pour qu'il puisse parler. « Est ce que ma sœur va bien?» le docteur la regarda d'un air désolé. «Dite moi ce qui ne va pas docteur. » « Mademoiselle, votre soeur souffre de perte de mémoire, pour l'instant nous ne savons pas si cela est temporaire ou non. Pour cela nous devons faire des examens» Cappie essuya une larme et repris « Est ce que je peux faire quelque chose pour l'aider à retrouver la mémoire?», le médecin porta sa main à l'épaule de la jeune blonde. Cappie détestait qu'on la considère comme une petite chose fragile, elle pouvait supporter bien plus que ce que les gens pensent. « Vous pouvez lui parler, lui rappeler ses souvenirs d'enfance, d'adolescence, mais si elle doit se rappeler elle le fera d'elle même, à son rythme. Il faut que vous et votre famille soyez patient.» Cappie fit un sourire et hochement de tête timide, et ferma les yeux quelques minutes. Puis elle afficha un sourire sur son visage et alla au chevet de sa soeur. Elle déposa son sac au pied du fauteuil et s'assit au côté de Elyssa. « Tu as besoin de boire ou une autre couverture? », Cappie attendit une réponse de sa soeur et posa la question dont elle avait peur de la réponse «Ely est ce que tu sais qui je suis? », Cappie tremblait en attente de la réponse. Elle espérait qu'Elyssa se rappelle. Elle se demandait pourquoi le destin s'acharnait sur sa famille. Ils avaient déjà assez souffert, mais elle se dit aussi que c'état peut être une seconde chance d'arranger les choses avec sa sœur.